Trop anticiper, c'est se précipiter.

Je pense que la semaine dernière en Mai est ma dernière leçon sur le fait que j'ai tendance à tellement anticiper les choses qu'au final, c'est comme si je me précipitais.

A force de trop réfléchir sur les possibilités, je mets de l'énergie sur des choses qui ne sont même pas encore à l'ordre du jour, ce qui se termine en gaspillage de temps, d'énergie et trop souvent, en gaspillage financier.

De nombreuses fois, j'ai compris que mon jugement avait été faussé à cause de mon hyperpensée.

Etant souvent en introspection, j'analyse toujours les détails. J'ai ce besoin de réfléchir à tout et je peux passer des heures sur une idée ou la solution d'un problème. Mon esprit est toujours en ébullition, cherchant à tout comprendre à cause de ma sensibilité émotionnelle.

J'ai été très souvent affectée par les émotions des autres, ce qui est à la fois un avantage parce que ça me permet une compréhension profonde de moi-même et des autres, mais c'est aussi très épuisant émotionnellement. J'ai eu très souvent du mal à lâcher prise, à laisser mes pensées se reposer à force de réfléchir sur les détails.

C'est bien de réfléchir jusqu'aux détails d'une situation au lieu de foncer la tête baissée mais il faut un équilibre entre la réflexion et répondre au besoin nécessaire, tant dis que l'hyperpensée nuit à l'action nécessaire.

Mon hyperpensée me poussait à agir sur les détails, anticiper sur la suite pour ne pas être prise au dépourvu et ça c'est fini. J'apprends à agir uniquement quand il le faut, quitte à devoir réagir quand il le faudra, plutôt que d'anticiper des situations, des dépenses, très souvent, inutilement.

Nédicia.

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