La peur de réussir.
2014 a été encore une année de doute et ça a continué comme ça jusqu’en 2020.
A la recherche d’excuses, de justificatifs qui finissent par être la somme d’une grande frustration de ne rien faire par peur.
Courant 2020, j’ai choisi de ne plus être tétanisée face à cette peur de « l’échec » tout en m’accordant patience et bienveillance devant de nouveaux pas vers l’avant, de nouveaux défis, vers mes rêves.
Début 2021, ces deux premiers mois, ce premier trimestre de l’année m’a permis enfin de comprendre que ma peur de réussite était même plus grande, parce-que tout est entre mes mains. Tout est entre nos mains.
Beaucoup d’entre nous avons peur de « l’échec », mais sans nous en rendre compte que cette peur vient d’une peur de réussite également.
C’est un réel bouleversement de réussir quelque chose et d’être dans cet état d’amélioration de notre personne.
Quand on échoue quelque chose, on peut se conforter à l’idée de ne pas être encore à l’hauteur et de se contenter d’être encore médiocre sur ce domaine qui nous ait encore fermé. Parfois on peut se laisser à la colère pour ne pas y arriver mais au fond ça nous rassure de ne pas devoir faire encore mieux la prochaine fois.
Tandis que quand on réussit quelque chose, il n’y a aucune marche arrière possible. Cela serait sous quel prétexte ? On ne peut qu’avancer, être cette nouvelle personne aux yeux de tous, approfondir et peaufiner ce travail commencé, qui ne finira donc jamais, étant donné que la réussite n’est que crescendo et sans limite palpable.
L’échec est le résultat douloureux d’être encore dans sa zone de confort, la réussite résulte la douleur d’en sortir. Faisons un choix et vivons enfin notre vie.
Nedicia.